Mairie de Maringues

  • Une Cité d'Histoire, Une Ville d'Avenir
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    Maringues

Histoire

Maringues, une cité chargée d’histoire

Maringues, chef-lieu de canton et membre de la Communauté de communes Limagne Bords d’Allier, compte près de 3000 Maringoises et Maringois. Vivant sur une superficie totale de 22 km², sa population est en constante augmentation depuis quelques années en raison de sa situation géographique stratégique et privilégiée, au carrefour de quatre grandes villes et bassins d’emplois importants que sont Clermont-Ferrand, Riom, Vichy et Thiers. Elle offre également tous les services de proximité de la vie quotidienne, un tissu associatif dense et des loisirs variés.

La région a été peuplée très tôt puisqu’on a découvert deux sites préhistoriques puis des traces d’occupation romaine. La cité fut un grand centre culturel romain sous Claudius César qui l’inaugura. La rivière Allier, très proche, donne à Maringues une situation privilégiée dès le Haut Moyen-âge, puisqu’elle constitue une voie de circulation fluviale commerciale importante vers la région parisienne ainsi qu’entre l’Auvergne et la côte atlantique (bois, vins, charbons, cuirs…). Bourg rural et commerçant, Maringues est une ville ancienne aux ruelles concentrées sur la hauteur que coiffe l’Eglise, fondé au XIe siècle en 1050.

Chef-lieu des terres de Montgacon, la ville occupe un site défensif, entouré par deux enceintes de fortifications : une première construite autour de l’Eglise et englobant le château-fort de la ville, et une seconde, plus tardive, édifiée en 1443 et dont le tracé est encore visible aujourd’hui.

Mais Maringues est avant tout la ville des Tanneurs. L’artisanat de la tannerie, implanté dès le XIIIe siècle, a en effet marqué l’histoire de la ville pendant plusieurs siècles et a déterminé son développement.

Au XVIe, la ville s’enrichit : les foires se multiplient et les échanges commerciaux se développent, faisant de Maringues la deuxième place commerciale d’Auvergne, après Montferrand. En 1556 la ville reçut le roi Charles IX se rendant à Pont-du-Château et en 1558 elle rejoint comme d’autres villes de basse Auvergne le groupe des Bonnes Villes d’Auvergne.

Mais le XVIe a aussi été marqué par les guerres de religion, avec l’essor du protestantisme dans la cité livrée aux querelles des deux camps. C’est l’édit de Nantes en 1598 qui a ramené la paix et a permis la création d’un prêche protestant à Maringues. Avec la révocation de l’édit en 1685, les familles protestantes de Maringues se convertissent ou émigrent en Allemagne. Beaucoup d’entre elles ont émigré à Kelze-Hofgeismar, avec laquelle Maringues est aujourd’hui jumelée.

Au XVIIe siècle, après la Révocation, un couvent des Récollets (EHPAD L’Ombelle) s’installe à Maringues (1613) et un couvent des Ursulines le rejoint en 1641, bâtiment qui subit au fil des siècles de nombreuses transformations : école, caserne des pompiers, puis salle des fêtes.

Cependant, la ville perd de son attractivité car le port est transféré ailleurs et les caravanes venant du Midi ne s’y arrêtent plus (préférant Pont-du-Château). Par ailleurs, l’artisanat des tanneries, qui jusque-là se portait bien, décline. En effet, une taxe est imposée sur les cuirs et un traité de commerce est passé avec l’Angleterre en 1786, tout ceci contribuant à faire péricliter cet artisanat. Les tanneries sont cependant restées prospères jusqu’en 1860 (encore une soixantaine) et disparaissent au début du XXe siècle.

Les Tanneries, au fil de l’eau… et du temps.

De Maringues au Mont Saint-Michel

De petites voitures hippomobiles à deux roues étaient fabriquées à Maringues. Baptisées « Maringotes », elles servaient à promener les touristes au Mont Saint-Michel, et furent connues
jusqu’au début du XXe siècle.
De son passé médiéval et artisanal, la cité a conservé des vestiges uniques dans la région. Les anciennes tanneries restaurées confèrent aujourd’hui aux rives de la Morge, un cachet pittoresque avec leur pilotis, leurs étages à balcons et leurs séchoirs de bois. Ruelles en escaliers, places pavées, maisons à colombages, portes anciennes, fontaines sculptées, anciens lavoirs et bâtisses d’exception témoignent de la richesse architecturale héritée d’un passé glorieux : la Maison des Ducs de Bouillon, les Tanneries, l’Eglise…
Maringues est aujourd’hui une petite ville où il fait bon vivre… La richesse de ses terres, ses foires et marchés réputés la font rayonner bien au-delà de la Limagne.